Le sacrement de réconciliation est proposé :

  • mardi matin de 9h30 à 10h à l'église de VERNOUILLET
  • mercredi de 9h30 à 10h à l’église de VERNEUIL
  • Possibilité pendant les permanences des prêtres ou sur rendez-vous

 Il n’est pas toujours facile de vivre le sacrement de réconciliation, surtout lorsqu’on n’en a pas l’habitude. Pourquoi est-ce si important ? Eclairages, réponses à des questions fréquemment posées et conseils pratiques.

reconciliationPourquoi aller se confesser ?

Parce que nous avons fait des péchés, bien sûr. Mais pas seulement. Et même pas d’abord pour cela.
Ce n’est pas le sentiment de culpabilité qui doit être notre premier moteur. « Ce n’est pas le péché qui est au cœur de la célébration sacramentelle, écrivait Benoît XVI à propos du sacrement de réconciliation, mais la miséricorde de Dieu qui est infiniment plus grande que notre faute ». Par notre démarche nous confessons la miséricorde de Dieu avant de confesser nos péchés. Et si nous allons nous confesser, c’est d’abord parce que Dieu nous ouvre ses bras et que nous savons que nous pouvons revenir vers lui. Il nous accueille, sans se lasser, sans nous faire de reproches, et nous pardonne. Comme le dit le pape François : « Dieu ne se lasse jamais de pardonner, jamais !
Le problème est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander pardon. Il ne se lasse jamais de pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais ! »

« Et moi, je vous pardonne tous vos péchés. »

Nos péchés sont autant de blessures. Ils atteignent notre communion avec Dieu, avec les autres et avec nous-mêmes. Baptisés, nous avons reçu la vie de Dieu, nous sommes devenus enfants de Dieu. Mais cette vie d’enfant de Dieu est affaiblie, blessée par nos péchés. Le sacrement de la Réconciliation fait œuvre de guérison en nous libérant du mal que nous avons commis. Il nous redonne notre dignité d’enfants de Dieu, la grâce de notre baptême, nous ramène dans les bras du Père dont nous nous étions éloignés.

L’amour de Dieu sera toujours plus grand que nos péchés, c’est ce qui nous donne l’espérance et nous fait revenir vers lui lorsque nous en avons besoin. « Là où le péché s’est multiplié, la grâce a surabondé» (Lettre aux Romains 5, 20). « Le Bon Dieu au moment de l’absolution jette nos péchés par derrière ses épaules, affirmait le saint curé d’Ars, c’est-à-dire il les oublie. Il les anéantit. Ils ont été effacés, ils n’existent plus. »

Pas facile de faire le pas…

Confiance en Dieu et humilité, voilà ce dont nous avons besoin. Dieu nous connaît et nous accueille tels que nous sommes. Il veut nous relever et nous guérir, et non nous condamner ou nous écraser. Saurons-nous nous laisser accueillir et oserons-nous nous regarder en vérité ? Il est douloureux de considérer notre pauvreté, mais c’est ce qui permet de recevoir le trésor de la miséricorde, c’est-à-dire de l’amour débordant de Dieu pour les pécheurs, pour lesquels il a une tendresse particulière.

Pour lutter contre nos péchés, nous ne pouvons pas rester seuls. Le sacrement nous donne la force de Dieu pour nous aider, nous porter.

Pourquoi faut-il passer par un prêtre ?

confession3Le Seigneur a confié de manière spécifique aux apôtres, dont les évêques et les prêtres ont pris la suite, le pouvoir de pardonner les péchés. Les prêtres sont envoyés au nom du Christ pour être apôtres de la réconciliation.
Chacun peut faire l’expérience qu’on ne reçoit pas la même grâce de paix et de libération en demandant pardon directement à Dieu dans le secret de la prière, et en vivant la démarche du sacrement. Dire notre péché, c’est déjà le sortir de nous-mêmes pour nous en défaire. Le prêtre, qui est aussi un pécheur qui a besoin du pardon, est au service de cette libération, par son écoute bienveillante, par le pardon qu’il donne, et par la parole par laquelle il peut aider au discernement, encourager, conseiller ou rassurer.

Notre relation à Dieu ne se vit pas seulement dans un tête-à-tête "privé" avec lui, mais dans une vie communautaire, dans la vie de l’Eglise. Notre péché nous éloigne de Dieu, et aussi de la communauté. Il blesse le corps dont nous faisons partie. Le représentant de la communauté nous est envoyé pour rétablir notre lien avec elle, pour renforcer notre appartenance au corps du Christ.

Je dis toujours les mêmes péchés !

Heureusement que les mêmes péchés reviennent souvent ! Il n’est pas indispensable de tout faire ou d’être inventifs en matière de péchés…
Benoît XVI, qui évoquait ce sujet devant un public d’enfants, leur a simplement dit : « Nos péchés sont toujours les mêmes. Mais nous nettoyons nos chambres au moins une fois par semaine, même si la saleté est toujours la même. Il est très utile de se confesser régulièrement pour cultiver la propreté et la beauté de l’âme et mûrir peu à peu dans sa vie. »

Comment se préparer ?

Le mieux est de commencer par lire un passage biblique, qui peut être lié au temps liturgique, par exemple une lecture du dimanche précédent ou suivant. La Parole de Dieu conduit à contempler la sainteté et l’amour, la miséricorde de Dieu, elle nous prépare à confesser et recevoir cette miséricorde. Elle nous aide en même temps à prendre conscience de l’appel à la sainteté et du chemin de conversion qui reste à parcourir, de nos propres pauvretés, de nos péchés.
Pour rechercher les péchés que nous avons à confesser, nous pouvons nous aider d’un examen de conscience, petit questionnaire balayant les différents domaines de notre vie.

un exemple proposé par notre diocèse

Comment se passe la confession ?

La rencontre avec le prêtre passe d’abord par un accueil mutuel : prêtre et pénitent font ensemble le signe de la croix.
Placé sous le regard de Dieu, je peux alors confesser nos péchés, mes manques d’amour envers Dieu, envers les autres et envers moi-même. Sans oublier que je ne viens pas confesser mes défauts, mais mes péchés : les actes concrets, les occasions manquées. Mieux vaut ne pas en rester à des généralités, qui ne me feront pas progresser.

Il est beau, avant de reconnaître mes péchés, de commencer par rendre grâce pour l’œuvre de Dieu dans ma vie. C’est une belle façon de confesser l’amour de Dieu : je suis pécheur, mais il est déjà présent dans ma vie et il accompagne déjà ma conversion.

Vient ensuite un temps d’écoute ou de dialogue avec le prêtre. Puis, je reçois le pardon de Dieu : le prêtre étend les mains sur moi et me donne l’absolution.
Il m'invite enfin à la conversion en proposant une « pénitence » (prière, méditation de la Parole de Dieu, démarche particulière…) qui est à la fois un signe de réparation et une action de grâce pour le pardon reçu.


« Que Dieu Notre Père vous montre sa miséricorde.

Par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui,
et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés.

Par le ministère de l’Eglise, qu’il vous donne le pardon et la paix.
Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, je vous pardonne tous vos péchés. »
(formule de l’absolution dite par le prêtre pour donner le pardon de Dieu)

twitter