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Vous êtes à l'hôpital... vous êtes seuls ? Non, l'aumônerie catholique est là !
Signe de la présence du Christ

« J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36)

Des mots pour le dire :

  • Accueillir
  • Ecouter
  • Réconforter
  • Soulager
  • Espérer
  • Accompagner
  • Echanger
  • Prier

Des mots que chacun connaît mais qui ont une importance particulière à l’hôpital
pour qui est en situation de faiblesse ou de vulnérabilité

En général, dans chaque hôpital il y a une aumônerie. Au centre hospitalier de Poissy/Saint Germain-en-Laye : un prêtre, un aumônier diacre à Poissy et une laïque aumônier à Saint-Germain-en-Laye, secondés chacun par une équipe de bénévoles formés pour cette mission.
veroniqueVéronique, une fois à la retraite, a été sollicitée par un ancien aumônier de l’hôpital de Poissy. Elle a intégré l’aumônerie et souligne combien ce travail en équipe est important : les responsables et les bénévoles œuvrent ensemble.

La mission de l’aumônerie

Par sa présence au cœur de l’hôpital, l’aumônerie veut témoigner de la proximité de Dieu auprès de tous ceux qui sont touchés par l’épreuve de la maladie : patients, familles et personnel soignant.

La mission de l’aumônier et des bénévoles engage pleinement la personne. « C’est une belle mission de grâce qui nous enracine dans le Christ »  nous confie Catherine qui a été longtemps engagée à l’aumônerie de l’hôpital.
catherineElle consiste à :

  • Visiter les malades, en leur apportant soutien et réconfort.
  • Les accompagner par l’écoute et la prière.
  • Leur proposer la participation aux sacrements de la vie chrétienne (Eucharistie, Réconciliation, Sacrement des malades…).
  • Accueillir toute personne à la chapelle de l’hôpital.
  • Répondre aux demandes en urgence, notamment en fin de vie.
  • Accompagner les familles en deuil.
  • En maternité, l’aumônerie est également à la disposition des parents et futurs parents dans leurs demandes spécifiques d’accompagnement.

Elle nécessite compassion, empathie, écoute attentive, en étant prêt à tout entendre : des confidences ou des paroles de révolte, de découragement et même des questions qui interpellent notre foi. Peut-on croire à un Dieu qui permet la souffrance ?
« J’essaye alors de faire découvrir au malade que Jésus est à ses côtés, qu’il souffre avec lui. Quand l’homme respire mal, Dieu étouffe. Toute parole peut être partagée avec le malade, à condition qu’elle soit bienveillante » (Père Denis Ledogar, aumônier à l’hôpital de Strasbourg).
Par cette présence attentive, apaisante, aimante, par une parole fraternelle, respectueuse du cheminement de chacun, le visiteur se fait passeur, porteur d’espérance. Après plusieurs visites, un malade s’est ouvert à une espérance de vie, il a demandé à rencontrer un prêtre pour renouer avec le Seigneur. Pour un autre, en phase terminale d’un cancer, un chemin de confiance s’est tissé avec l’aumônerie au fur et à mesure de ses hospitalisations. Après avoir demandé à être accompagné dans une prière quotidienne, il découvre la compassion de Dieu au travers de ces visites et dit : « Je sais maintenant que je suis aimé de Dieu. Maintenant je peux partir. »

Les visites

Avant les visites, l’équipe d’aumônerie se retrouve pour prier à la chapelle afin de se mettre sous le regard de Dieu.
Les visites se font régulièrement, au rythme du patient : « il faut savoir prendre son temps avec la personne visitée, mais aussi apprendre à s’effacer pour que le Seigneur puisse passer comme il veut » nous rappelle Catherine.
Parfois, l’état du malade requiert le silence, le visiteur peut alors l’accompagner d’un regard bienveillant ou lui tenir la main : « quand on ne peut plus être dans le faire, dans l’action, on peut simplement être. Etre là, sans agitation, sans paroles faussement consolatrices, et laisser sa place au silence… » nous confie Mathilde, étudiante en médecine.

aumonerie hopitalParoles de malades :
« Ça réconforte beaucoup ».
« Votre sourire fait du bien ».
« Vous apportez de la joie ».
« Je vous remercie de m’avoir permis d’exister ».
« La seule chose que je sais, c’est que le Christ est pour moi un appui au milieu de la douleur ».

Paroles de soignants :
« Merci de redonner le sourire aux patients ».
« Merci, vous avez donné la paix à cette famille ».

Paroles d’aumôniers et de bénévoles :
« On donne, mais on gagne beaucoup ».
« L’accompagnement d’un malade en fin de vie est d’une densité humaine inouïe. C’est une très belle expérience d’humanité »

Il y a souvent des mercis pour l’aumônerie, des mots, des lettres, des fleurs…
Tous ces mercis rendent gloire à Dieu !