Le dimanche 20 novembre, le jubilé de la miséricorde arrivera à son terme. Ce qui signifie qu’il reste quelques jours pour franchir la porte de la miséricorde, par exemple celle de notre cathédrale Saint-Louis de Versailles, en signe de notre désir d’entrer de manière nouvelle dans notre relation avec Dieu.
Cette année a pu nous permettre de mieux prendre conscience de l’amour gratuit et inépuisable dont nous sommes aimés par notre Dieu et nous stimuler pour nous nourrir davantage de cette miséricorde. Elle a pu aussi nous donner un nouvel élan pour poser des actes de miséricorde, des démarches concrètes de charité dans notre vie.
Le jubilé se termine. Faut-il en conclure qu’enfin, on va arrêter de parler tout le temps de la miséricorde de Dieu et de faire des efforts pour être plus miséricordieux ? Bien sûr, la clôture de ce jubilé ne doit pas ressembler à une parenthèse qui se referme. La conversion se poursuit, dans le quotidien.
Le meilleur moyen de continuer à vivre de la grâce de ce jubilé est peut-être de prendre le temps de regarder en nous quels en ont été les fruits, de voir ce qui a grandi en nous. Prendre conscience du don de Dieu nous permet de veiller sur sa croissance.
Que Dieu achève en nous ce qu’il a commencé.
Père Pierre-Marie HASCAL, curé
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