ppmh 2017Le thème de la médisance revient très souvent dans les paroles du pape François. Il nous met souvent en garde contre les ravages de ce fléau, encore plus dévastateur lorsqu’il se manifeste dans l’Eglise. Ainsi, par exemple, lors de l’Angelus du 16 février 2014 :

« Jésus nous rappelle que les paroles aussi peuvent tuer ! Quand on dit d’une personne qu’elle a une langue de vipère, que veut-on dire ? Que ses paroles tuent ! Par conséquent, non seulement il ne faut pas attenter à la vie du prochain, mais il ne faut pas non plus déverser sur lui le poison de la colère ni le frapper de la calomnie. Ni dire du mal de lui. Nous arrivons aux médisances : les médisances, aussi, peuvent tuer, car elles tuent la renommée des personnes ! Il est si laid de médire ! Au début, cela peut sembler une chose agréable, même plaisante, comme sucer un bonbon. Mais à la fin, cela nous remplit le cœur d’amertume, et nous empoisonne nous aussi. Je vous dis la vérité, je suis convaincu que si chacun de nous prenait la résolution d’éviter les médisances, à la fin il deviendrait saint ! C’est une belle route ! Voulons-nous devenir saints ? Oui ou non ? Voulons-nous vivre attachés aux médisances comme à une habitude ? Oui ou non ? Alors nous sommes d’accord : pas de médisances ! »


Le carême peut être un temps favorable pour accueillir ces mises en garde et suivre ce chemin de sainteté ! Commençons par faire de nos communautés chrétiennes des lieux exemplaires, où personne ne dit du mal de son frère.


Père Pierre-Marie HASCAL, curé