Chers frères et sœurs,
Nous entamons un nouveau carême alors même que nous vivons sous le régime de la privation depuis déjà un an !
Allons-nous ajouter encore des exercices et des privations à toutes celles que nous subissons et que nous n’avons pas choisies ? C’est peut-être l’occasion de se rendre attentif à un autre aspect du carême qui en fait est premier…
Lors de la traversée du désert, certes le peuple d’Israël est soumis à rude épreuve, une longue épreuve propre à préparer à recevoir le fruit de la Promesse dans un cœur renouvelé. Mais c’est d’abord un temps où chaque israélite fait l’expérience des prévenances de Dieu. En effet, le Seigneur réalise l’impossible pour son peuple : il ouvre pour lui la mer, il le délivre de ses ennemis, il fait pleuvoir la manne et les cailles au désert, il fait surgir une source en pleine aridité, et l’eau ne fera plus défaut désormais.
À notre tour, nous sommes appelés à faire mémoire des merveilles que le Seigneur accomplit pour nous personnellement et collectivement, à le bénir pour tant de bienfaits, à nous fier à sa providence qui ne déçoit pas.
Si notre carême 2021 nous permet de vivre ainsi, alors je crois qu’il sera un beau chemin vers Pâques !
Père Amaury, curé