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Ah si nous étions aussi empressés, patients, résolus pour le Christ que nous le sommes pour faire un plein d’essence !
« Il le faut bien ! » Tenez, cette semaine, j’ai fait une queue d’une heure et demie, au cœur de la nuit, pour recueillir le précieux élixir. C’était après mon créneau d’adoration.
Aurai-je sacrifié tant d’énergie pour Jésus ? Pour se rendre à son rendez-vous de la messe, de la prière où il nous fait la grâce incroyable de nous donner du temps… c’est pourtant l’essence-Ciel !

Cette période de pénurie est donc pleine de leçons. Sachons simplement transposer le besoin radical de carburant, aux besoins spirituels…

Nombre de nos anciens l’avaient bien compris, eux qui nous ont transmis la foi de génération en génération comme l’essentiel de leur vie, le plus grand de leurs trésors.
Beaucoup ont tout sacrifié pour cela. A l’approche de la fête de la Toussaint et de la commémoraison des fidèles défunts, nous leur rendons hommage, à commencer par les plus proches, ceux que l’on a connus et aimés.

L’exemple que beaucoup nous ont laissé nous édifie et peut nous résoudre à faire de même...

Père Amaury, curé