Le carême est déjà loin, voilà plus d’un mois qu’il s’est achevé.Les petits efforts et les petites privations que nous avons pu essayer de vivre ne sont peut-être plus qu’un lointain souvenir… ce qui ne serait pas bon signe.Le carême nous invitait à la conversion. Il nous préparait ainsi à renaître, à accueillir au plus profond de nous-mêmes la grâce de la résurrection, la joie d’être relevés et transformés par le Christ. Dans cet élan, le temps pascal nous invite à vivre de la vie nouvelle, à rechercher les réalités d’en haut, à vivre dans ce monde en citoyens du Royaume, déjà ressuscités avec le Christ.

Lorsque nous célébrons Pâques, l’attention à la conversion déployée pendant le carême est appelée à s’épanouir et non à s’évanouir. Notre passage par le désert nous a préparés à devenir davantage fils dans le Fils unique ; recueillons désormais les fruits de ce que le Seigneur a pu semer dans nos cœurs et gardons le cap de l’attachement au Christ et de la conversion de vie.

Père Pierre-Marie HASCAL, curé