En se laissant imprégner de l’amour Miséricordieux du Seigneur pour progressivement accueillir, aller à la rencontre en donnant à voir dans mon regard, mon sourire, une parole, un geste, une oreille attentive et ainsi conduire ceux que je rencontrerai, à percevoir la bonté et la tendresse de Dieu.
Miséricorde : c’est le propre de Dieu : « ce qui pousse à pardonner » (Larousse). A ne pas juger ; à regarder celui que je ne connais pas, qui est différent, mais aimé au même titre que moi. Le considérer comme le Seigneur le regarde Lui qui est « doux et humble de cœur».
Facile à écrire : OUI. Mais concrètement : ouvrir les mains, conduit à se laisser convertir, à faire un demi-tour en considérant ses propres freins, ses pesanteurs. Qui aime le changement ?
Accueillir ses faiblesses, ses limites change le regard. « C’est quand je suis faible que je suis fort », alors je deviens utilisable pour le Seigneur. Comment ?
S’immerger dans sa Parole. Dans la prière demander humblement à voir mes journées comme le Seigneur les voit.
Lui demander cet esprit de bonté, de douceur.
Lui demander sa patience, pour me conduire à dépasser mes freins.
Par-dessus tout l’esprit de louange. Il saura faire le reste et rendre mon cœur miséricordieux.
Michel Piot, diacre
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