Nous entrons dans le Jubilé extraordinaire de la miséricorde, voulu par le pape François pour redécouvrir la miséricorde, à la fois comme le vrai visage de Dieu et comme la manière de vivre pour un chrétien. Le Saint-Père souhaite que nous vivions une rencontre de la miséricorde de Dieu qui fasse grandir notre foi et affermisse notre témoignage.
Qu’est-ce que la miséricorde ? C’est le cœur qui est sensible à la misère, à la détresse. Dieu est attentif à la souffrance et à la pauvreté de l’homme, il y répond par son amour débordant. Amour de Dieu pour le pécheur, amour du Père pour son enfant, donné quoi qu’il fasse, et même surtout s’il est tombé, s’il s’est fait mal. Le témoignage que Ladji Diallo nous a donné le 3 décembre en était une belle illustration : il a compris qu’il était aimé de Dieu, et donc aimable, au moment de sa vie où cela paraissait le moins évident.
Ce jubilé nous replonge dans l’amour de Dieu pour nous, amour qui surabonde à mesure que nous en avons besoin, pour nous amener à devenir nous-mêmes « miséricordieux comme le Père », selon la devise de cette Année Sainte.
Cela signifie que nous serons invités à mettre en actes cette miséricorde dont le Père nous comble. Notre paroisse cherchera, particulièrement pendant le prochain carême, à répondre à cet appel en étant encore plus attentive aux détresses matérielles ou morales de ceux qui nous entourent. Nous en reparlerons.
Ce dimanche, notre évêque ouvre la Porte Sainte de la cathédrale Saint-Louis de Versailles. Il nous invite à aller en pèlerinage pour la franchir au cours de cette année, comme un aboutissement d’une démarche de conversion, après avoir reçu le pardon de Dieu. Chacun vivra cette démarche quand il le voudra.
Je vous souhaite à tous de jubiler pendant cette année, de cette joie d’être aimés par le Père.
Père Pierre-Marie HASCAL, curé
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