À mes frères et sœurs chrétiens de Verneuil et Vernouillet.

Louez Dieu dans son temple saint, louez-le au ciel de sa puissance ; louez-le pour ses actions éclatantes, louez-le selon sa grandeur ! (Ps150,1-3)

Après ces deux ans passés ensemble à Verneuil-Vernouillet un seul mot occupe mon esprit et mon cœur : gratitude. Ce qui fait la joie d’un prêtre, c’est d’être au service de l’Évangile, servir ses frères et sœurs. Ce qui fait ma joie c’est être parmi vous et partager avec vous la joie de l’évangile du Christ.


J’ai été intégré dans cette communauté d’enfants de Dieu de Verneuil-Vernouillet sans beaucoup de peines. Vous m’avez accueilli avec joie et partagé mes joies et peines. Je ne suis jamais senti rejeté, et après avoir vécu dans cette communauté, je ne suis plus le même. Aujourd’hui, au moment de vous quitter pour une autre paroisse et un autre Diocèse, le maître mot que je puisse vous dire est: «Merci ».

Ce Merci, je l’adresse à notre Sauveur Jésus Christ qui nous a gardés tout au long de notre séjour à Verneuil-Vernouillet. Il nous a donné la joie de partager son corps et son sang dans l’Eucharistie. Que son nom soit loué à jamais. Merci au Père Alain qui m’a accueilli en votre nom et au nom du Diocèse de Versailles, et avec qui on a gardé des liens très forts. Merci également au Père Pierre-Marie qui, devenu curé de Verneuil- Vernouillet, a vécu avec moi (toute une année) comme un frère dans le même sacerdoce. Merci à notre diacre Michel Piot pour qui je suis devenu plus qu’un fils.

Merci à toutes les structures paroissiales qui ont pu collaborer avec nous pendant ces deux années : conseil pastoral, équipe d’animation paroissiale, pastorale de la santé, pastorale des funérailles, les animateurs des messes et les sacristains de Verneuil- Vernouillet. Merci spécialement à l’équipe qui a sacrifié de son temps pour organiser ce super déjeuner de séparation. Enfin, Merci à vous tous, chrétiens de Verneuil-Vernouillet, pour l’attention particulière que chacun de vous a porté à mon humble personne. J’ai vécu parmi-vous ces paroles de la première lettre de Saint Jean : « Mes enfants, nous devons aimer non pas avec des paroles et de discours, mais par des actes et en vérité » (1jn3,18). Vous m’avez aimé en actes et en vérité.

Arrivé fraîchement de l’Afrique, le changement de climat a été plus qu’une épreuve pour moi. Vous m’avez donné de quoi me couvrir et me protéger contre le froid. Malade, vous ne m’avez pas abandonné, mais vous avez prié pour moi et Dieu vous a exaucés en me guérissant. C’est encore vous qui m’avez aidé à soigner mon frère qui était malade au Congo. Vous avez fait preuve d’une si grande générosité envers ma famille. Vous étiez toujours prêts à me conduire en voiture à l’Église de Vernouillet et de Triel pour les offices. Vous venez enfin de couronner votre amour en m’offrant des beaux cadeaux, une statue de saint François et un billet de voyage vers le Congo. Quels services vous ne m’avez pas rendu ? Pour ne pas blesser votre modestie, je me suis empêché de citer vos noms. Vos bienfaits sont gravés dans mon cœur. Dieu pour qui vous travaillez vous les rendra au centuple. Je ne vous oublierai pas dans mes prières pour que l’élan pastoral que vous avez ne soit jamais éteint.

Je n’ai aucune prétention d’avoir vécu parmi vous comme un saint. Voilà pourquoi je demande pardon à toute personne qui, de près ou de loin, a été indignée (blessée) soit par une parole ou un geste de ma part. Car, comme le disait le Saint père Pape François : « Je ne suis qu’un simple pécheur sur qui le Seigneur a posé son regard ». Et je finis en vous demandant de prier pour moi afin que le Seigneur continue de rendre fructueux mon apostolat.

                                                                 Père François Onokoko