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Pour qu’il y ait « rentrée », il faut « ouverture », sinon, on n’entre pas.

Les élèves, à l’aube d’une nouvelle année scolaire, sont ouverts aux enseignements qu’ils vont recevoir et qu’ils ignorent encore.
Les grandes personnes aussi commencent une année dont ils ignorent les surprises. On peut espérer de bonnes surprises comme on pioche au hasard dans une boîte de chocolats... mais on n’aura rien du tout si on ne s’engage pas à la pioche !
Ne pourra entrer que celui qui est résolument ouvert.

Jésus guérit un homme en lui disant « effata ! », ce qui signifie en araméen « ouvre-toi ! »
L’homme de l’Évangile vit en territoire païen, c’est-à-dire qu’il ne connait pas la foi du Peuple de Dieu, et jusqu’à présent, il est bloqué dans sa capacité d’entendre et de s’exprimer. Son rétablissement est signe d’une ouverture à la personne de Jésus, et par lui, une ouverture au Ciel. Cet événement a une valeur intemporelle, car nous avons tous des blocages de différente nature à vaincre avec la grâce de Dieu.

C’est pourquoi l’injonction « effata ! » appartient pour toujours au rituel du baptême, afin que Jésus ouvre nos capacités à entendre et à témoigner.

Avec la grâce de Dieu, que cette nouvelle rentrée voit pour chacun d’entre nous l’ouverture qu’Il désire.

Père Amaury, curé