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Spectacle de désolation, odeurs insupportables, manifestation de colère... ces images d'actualité dans de nombreuses localités de France me rappellent que la Bible n'a de meilleure illustration d'enfer que cette vallée de Jérusalem où l'on brûlait des ordures nuit et jour. On l'appelait la Géhenne de feu... Mais rappelons-nous qu'il n'y a pas de lieu maudit que Jésus ne veuille visiter.
Je rends grâce à Dieu pour les confessions de Carême où de nombreux fidèles se sont laissés visiter et soigner.

En fêtant Pâques, nous faisons mémoire d’un Dieu qui s'est abaissé jusqu'au fond de nos ténèbres pour y mettre la lumière, allumer son feu et consumer tous nos péchés.
Après le temps de purification du Carême, le feu nouveau de la veillée pascale et le cierge qui y prendra sa flamme le symbolisent : « daigne bénir cette flamme qui brille dans la nuit ; accorde-nous, durant ces fêtes pascales, d’être enflammés d’un si grand désir du ciel que nous puissions parvenir, avec un cœur pur, aux fêtes de l’éternelle lumière » (extrait de la liturgie de Pâques).

La grandeur du Seigneur se manifeste quand il change le mal en occasion de bien, jusque dans nos intériorités souillées. Il peut faire du pire une source de bénédiction, de nos feux de poubelles une agréable odeur d'encens...

Père Amaury, curé