amaury edito3 violet

Chers frères et sœurs,
depuis quelques mois, on parle beaucoup de ʺdistancielʺ ou de ʺprésentielʺ
Ce dernier mot, précise l’Académie française, est un « calque maladroit et peu satisfaisant de l’anglais presential.» Il est néanmoins entré dans notre vocabulaire quotidien. Je remarque que ce mot fait entendre ʺprésent-Cielʺ qui à mon sens caractérise bien la période de Noël, pour deux raisons.

Si je demande aux enfants : « Noël, c’est quoi ? » beaucoup répondront : « c’est les cadeaux ! » Il y a de la joie en effet à préparer, fabriquer ou acheter des cadeaux, des ʺprésentsʺ pour ceux qu’on aime. Mais il ne faudrait pas que les cadeaux polarisent toute notre attention dans le temps de Noël, et nous fassent passer à côté de l’essentiel. En effet, le véritable présent de Noël, c’est l’Enfant de la crèche ! C’est le don de Dieu, présent dans notre monde sous les humbles apparences d’un tout petit enfant pour se rendre à notre portée ; le Ciel s’offre à nous !
Quel merveilleux cadeau dans un monde tant porté à la souffrance et au désespoir.

Vivre Noël, c’est aussi vivre le Ciel au moment présent. En prenant une chair créée, l’Éternel est entré dans le temps. Noël se renouvelle à chaque messe ou à chaque acte de charité : Dieu y est mis au monde présent.

Puisse la participation concrète au sacrement de Noël nous faire goûter la joie du Ciel !

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

Chers frères et sœurs, nous ne sommes pas en carême, et pourtant, nous devons à nouveau faire face à un temps d’épreuve et d’austérité. On peut s’en lamenter, se débattre, mais je voudrais proposer un autre chemin.

Dans le cadre paroissial, les messes avec public sont suspendues momentanément. Cette suspension pourrait ne pas durer longtemps, car nos évêques ont déposé un référé auprès du Conseil d’État pour défendre la liberté de culte. En attendant, il convient de tirer parti spirituellement de cette situation. Toute épreuve révèle les cœurs et peut faire grandir.

Dans un évangile récent, un interlocuteur de Jésus s’écrie : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Il lui est répondu : « À l’heure du dîner, [le maître] envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. »
Jésus montre que nous n’avons pas assez conscience aujourd’hui du don de Dieu. La privation peut stimuler le désir et la conscience de ce don.

Rien ne remplace le don de l’Eucharistie. Un jeune bloggeur relativise la messe télévisée en disant « ce n’est pas en regardant le Tour de France à la télé qu’on apprend à faire du vélo ! » Mais la paroisse propose de quoi sanctifier le Jour du Seigneur.

Puisse ce manque bien réel nous réveiller et nous unir. Je reprends les mots de saint Paul aux Philippiens : « mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

C'est le titre d'un livre de Louis Bouyer, théologien et spirituel qui s'émerveille au sujet de la messe. L'évangile rappelle que c'est Dieu lui-même qui invite à la messe: "Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités". Il invite par des porte-paroles, et même par les cloches de nos églises ! Bienheureux celui qui entend et se rend à cet appel.

On demande à Monseigneur Rougé dans le "Mooc de la messe" : « et si on ne va pas à la messe ? » Il répond avec conviction : « Eh bien on passe à côté d’une invitation, d’une source de force, de joie, de paix. Parfois les gens disent : Dieu est loin. Dieu ne me parle pas. Comment trouver la force de vivre ma foi ? » et ne vont pas à la messe, ou n’y vont pas avec un cœur suffisamment ouvert pour pouvoir accueillir la parole et la présence du Seigneur. Regretter le fait que Dieu semble lointain et ne pas profiter des dons qu’il nous fait, c’est comme quelqu’un qui serait à côté d’un puits et se désolerait d’avoir soif ! [...] L’invitation par Dieu lui-même à vivre ce moment d’intimité et de communauté est extraordinaire, et ne pas vivre ce rendez-vous avec la résurrection du Christ qui vient mettre de la lumière et de la force chaque semaine dans chacune de nos vies, c’est sortir de l’élan de la vie chrétienne. »

Alors, venir à Jésus pour la messe du dimanche, est-ce affaire de règle ?

« Les règles, poursuit-il, sont parfois utiles pour nous aider à percevoir ce qui est vital, mais l’important n’est pas d’abord de "faire plaisir" à Dieu de manière formelle, c’est de laisser Dieu se donner, nous faire du bien… même si, comme le dit l’Évangile, il y a de la joie en Dieu chaque fois qu’un de ses enfants se tourne ou se retourne vers lui. Mais c’est d’abord pour notre joie, pour notre bonheur, que nous participons à l’Eucharistie. »

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

christian3 4x3

Nous vivons à une époque de fièvre en tous domaines, entraînant vers l'action pour l'action, l'activité pour le rendement.

C’est le cas même dans l'Eglise, dans l’apostolat. Nous devrions revenir à l’essentiel, à la parole du Seigneur : « les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car tels sont les adorateurs que cherche le Père » (Jn 4, 23).

C’est sans doute pour cela que, touchés par les poignants et prenants enseignements d’un missionnaire il y a quelques jours, beaucoup de nos paroissiens ont commencé cette nouvelle expérience avec Dieu. Ils quittent leurs maisons, laissant leurs préoccupations et occupations pour passer du temps avec le Seigneur. Ils abandonnent leur sommeil pour venir veiller avec le Seigneur. Ils trouvent du repos à l’ombre de son Sanctuaire.

Jésus au Très Saint Sacrement de l’autel les inonde de ses rayons de lumière durant 44 heures continues du mardi 9h30 au jeudi 8h, suivant une organisation rigoureuse. Et nos villes en recueillent les grâces.

L’adoration, c’est vivre durant un temps avec soi-même sous le regard de Dieu dans son Sanctuaire ; c'est-à-dire orienter librement ses facultés vers Dieu en refusant de devenir l'esclave de sa sensibilité, de son imagination et du monde extérieur.

Ce que l’âme est au corps, l’adoration l’est à la vitalité de notre vie chrétienne.

 Père Christian DEGBE, Vicaire

 

 

« Venez à Jésus » quelques simples mots, comme un appel pour cette nouvelle année paroissiale.
Ces mots s’adressent à tous.

N’ayons pas peur de faire un pas de plus vers Celui qui attend la première place de nos cœurs.

Dans l’Évangile, Jésus accueille tout le monde, riches et pauvres, malades et bien portants, justes et pécheurs. Aujourd’hui, c’est vous qu’Il appelle à Lui, quelle que soit votre situation.

Cette année devrait permettre de venir à Jésus de différentes manières. Auprès de sa Présence eucharistique exposée à tous dans nos églises, beaucoup pourront faire l’expérience de cette rencontre intime de Jésus humblement caché au Saint Sacrement.

Nous aurons à cœur aussi d’aller à Jésus dans la vie fraternelle, en particulier dans le soin des petits et des souffrants auxquels Il s’identifie. Venir à Jésus, ce sera aussi (re)goûter à sa miséricorde inépuisable. Je suis sûr que cette expérience ne manquera pas de nous mettre en chemin pour partager à d’autres les grâces reçues.

La nouvelle édition du Parcours Alpha nous en donnera par exemple l’occasion.
Que Jésus nous attire à Lui et fasse de nous une communauté priante, unie, joyeuse, ouverte et fraternelle.

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

L’été est là, éclatant de soleil ! Temps de ressourcement, de retrouvailles, de découvertes : nous saurons y trouver Dieu. À chaque émerveillement, pensons à Celui qui en est la source. Il est la lumière vers qui nous cheminons, et sur notre pèlerinage terrestre, nous goûtons déjà sa présence dans la prière et l’adoration. Sans ces rencontres, notre vie est déboussolée, affadie.

Pour que nos vies familiales, professionnelles, associatives, pour que nos initiatives solidaires, missionnaires, éducatives prennent racine dans l’Essentiel, nous lançons à la rentrée les 24h d’adoration.

En effet, le 1er septembre 1915, notre paroisse a été consacrée au Sacré Cœur de Jésus en lien avec Montmartre. Cette année, comme à Montmartre, nous veillerons le Saint Sacrement en continu pendant 24h tous les mardis. Jésus a dit à la samaritaine que le Père cherche des adorateurs « en esprit et en vérité ».

L’engagement régulier de nombreux adorateurs permettra à beaucoup d’autres une rencontre avec Jésus.

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

Les partages et relectures du temps de confinement me font voir la grande aspiration à un recentrement.

Beaucoup de personnes, de familles, ont redécouvert la joie d’avoir du temps pour soi, du temps pour lire, pour prier, le besoin de passer du temps gratuitement en famille ou avec ses proches. La course folle d’avant devrait laisser place à de nouveaux styles de vie. Trop de trajets, trop de réunions, trop d’activités...Nos paroisses ont du bon à tirer de ce souffle, et cela me semble rejoindre les appelsdu Pape dans Laudato Si : ceux qui « vivent mieux chaque moment sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas (...).

Ils ont ainsi moins de besoins insatisfaits, et sont moins fatigués et moins tourmentés. On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs et qu’on trouve satisfaction dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le déploiement de ses charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière.

Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie » (numéro 223).Il ne faut donc pas confondre ʺrecentrementʺet ʺrenfermementʺou égocentrisme ! En recevant le Corps du Christ, nous sommes constitués en un seul corps, et portons le souci de chacun de ses membres. Ne délaissons pas les missions essentielles d’une paroisse !

Je pense en particulier aux jeunes. Quels adultes trouveront-ils au catéchisme, au patronage ou à l’aumônerie ? C’est une vraie préoccupation que je porte, et qui je l’espère résonnera chez vous comme un appel.

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

eric aumonier 2Chers paroissiens,
Notre évêque nous partage sa joie, ses recommandations et ses remerciements en cette période où nous retrouvons les sacrements en communauté :

« Je compte sur chacun de vous pour maintenir et approfondir en vous la vraie vie eucharistique : elle est action de grâce et communion avec le sacrifice de Jésus donnant sa vie pour ceux qu’Il aime. La possibilité de revenir à l’Eucharistie, comme à la source et au sommet de notre vie, nous oblige : notre monde tout entier est entré dans une période sans doute longue et douloureuse de crise économique, sociale et sociétale. Loin de nous enfermer dans un cocon douillet, retrouver la vie eucharistique doit renouveler l’engagement de chacune des communautés du diocèse auprès des plus fragiles et des plus pauvres. […]

Il nous faut penser aussi aux personnes âgées ou malades, comme à ceux et celles qui ne peuvent se déplacer à cause d’un handicap. Puisqu’ils demeureront éloignés de l’Eucharistie, ayons à cœur, plus encore que d’habitude, de leur porter avec soin la communion à domicile […]
Je remercie en notre nom à tous les prêtres, les diacres, et les membres des diverses équipes pastorales, ainsi que les religieuses et les religieux, et tous ceux qui pendant le temps du confinement n’auront pas ménagé leur peine pour rejoindre par la prière les uns et les autres et pour aider à garder la communion fraternelle. Je les remercie déjà pour les nouveaux efforts qu’ils vont déployer dans les semaines à venir.»

Monseigneur Éric Aumonier, évêque de Versailles

 

eric aumonier 2Une conviction m’habite alors que nous sommes encore confinés et que se profile le déconfinement : nous avons vécu et nous vivons encore une expérience unique, douloureuse, déstabilisante, éprouvante. Comme toute épreuve, elle vient « vérifier la qualité de notre foi » ; elle peut être une occasion favorable pour saisir comment Dieu parle dans l’inattendu.

Tout temps est en effet le temps de la grâce donnée. [...] Ne retombons pas dans l’agitation, le volontarisme de l’organisation à tout crin ou dans la préoccupation de « faire » à tout prix ! Ne nous laissons pas prendre enfin par l’imaginaire du post-confinement. Demandons de le recevoir demain dans la confiance alors que nous sommes aujourd’hui sans visibilité ; de le recevoir non comme un drame mais comme une chance ! [...]

[Le Seigneur] nous assiste de son Esprit que je vous invite à invoquer ensemble, unis dans une neuvaine du 22 au 30 mai en récitant par exemple quotidiennement la prière du Veni Creator avec une intention spéciale pour les futurs baptisés et confirmés, les fiancés et les futurs prêtres. Dès maintenant, j’invoque sur vous tous, frères et sœurs, l’Esprit d’amour et de force : Il est le défenseur qui donne persévérance et courage dans l’adversité, il est le consolateur qui réconforte ceux qui souffrent et sont inquiets.

Monseigneur Éric Aumonier, évêque de Versailles

 

Veni Creator


Viens en nous, Esprit Créateur visite les âmes des tiens ;

Emplis de la grâce d’en haut les cœurs qui sont tes créatures.

Toi qu’on appelle conseiller don du Seigneur de majesté,
Source vive, feu, charité toi qui es onction spirituelle,

Toi le donateur aux sept dons, puissance de la main de Dieu,
Toi que le Père avait promis, qui fais jaillir notre louange,

Mets ta lumière en nos esprits, répands ton amour en nos cœurs,
Et que ta force sans déclin tire nos corps de leur faiblesse.

Repousse l’adversaire au loin ; sans tarder donne-nous la paix ;
Ouvre devant nous le chemin : que nous évitions toute faute !

Fais-nous connaître Dieu le Père, fais-nous apprendre aussi le Fils
Et croire en tout temps que tu es l’unique Esprit de l’un et l’autre.

 

« Ma demeure sera chez eux » promet le Seigneur par la voix du prophète Ézéchiel (Ez 37, 27).

Cette parole ancienne de plus de deux mille ans s'accomplit en quelque sorte pour nous aujourd'hui. Désormais notre liturgie prend place dans chacun de nos foyers.

On peut en être dépité, à moins d'y voir une occasion unique de redécouvrir ce que les premiers chrétiens vivaient dans leur propre maison. Notre évêque le rappelle, et ajoute: «Chacun de nous est capable de parler, d’écouter et de partager à partir de la méditation de l’Évangile ; chacun est capable de faire et de retrouver les gestes élémentaires de la prière, d’apprendre ou de réapprendre un chant. Chacun peut faire le signe de croix avec de l’eau, etc… »

Chaque jour, une courte vidéo est publiée sur le site de la paroisse et la page Facebook. Elle ne remplace pas les riches propositions de nourritures spirituelles qui abondent sur internet, mais permet une continuité entre vos prêtres et vos foyers.
Je suis persuadé que cette période nous marquera pour toujours.

Je suis de tout cœur uni en particulier aux familles en deuil, à ceux qui sont seuls à leur domicile, et à nos maisons de retraite où il est si difficile de traverser ce temps d'épreuves

Le Seigneur vient et va bénir chacun de vos foyers pour y faire sa demeure..

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

christian3 4x3

Je pars pour accomplir des devoirs de fils.

Je pars dans mon très cher pays le Bénin pour rendre mes derniers hommages à mon précieux papa qui a dit son fiat à Dieu pour son Eucharistie Eternelle.

Je pars avec chacun de vous dans mon cœur, vous qui du sanctuaire de vos cœurs, avez trouvé le moment propice avec des mots justes et doux, chaleureux et affables, apaisants et réconfortants pour me consoler et me sortir de ma dépression. Soyez-en bénis.

Je pars avec chacun de vous dans mon cœur, vous qui constituez ces luminions que j’allumerai autour de son cercueil et ces bouquets de fleurs d’agréables odeurs que je poserai sur sa tombe. Merci pour vos dons.

Près de sa tombe, le 28 mars 2020, mes lèvres chanteront : « Mon très cher papa, soyez sans crainte, dormez en paix. Car les chaleureux et généreux, les rayonnants et bienveillants, les lumineux et bienfaiteurs Paroissiens Vernoliens et Vernolitains, avec leur Curé, le Père Amaury et le Père Jean-Davy, Confrère étudiant collaborateur, veillent sur moi et m’aiment comme vous m’avez toujours aimé de votre vivant. En chacun d’eux je trouve votre cœur de papa, des cœurs pleins d’attention et d’affection. Je suis désormais leur fils adoptif ». Action de grâce !

Et du fond de sa tombe, de son silence angélique, mon cher adorable papa répondra : « cher fils-Père, aime-les comme je t'ai toujours aimé, dans la simplicité, l’humilité, la vérité et surtout dans le respect total. Car c’est seul l’Amour vrai, sincère et désintéressé qui fonde une authentique et remarquable famille. Une telle famille brise et démolit les murs de différences de races, de régions, de pays, de différences et pesanteurs culturelles au comble d'une Église-famille. »

Je pars et je reviens pour vous aimer à nouveau de cet Amour.
Père Amaury, je t’aimerai davantage.
Père Jean-Davy, je t’aimerai davantage.
Vernolitains, je vous aimerai davantage.
Vernoliens, je vous aimerai davantage.
Je pars pour accomplir une mission.
Je reviens pour vous aimer d’un autre amour en continuant ma mission.

 Père Christian DEGBE, Vicaire

 

 

Pendant le carême, les messes sont plus sobres, plus dépouillées. C’est frappant et tant mieux ! Car les rites sont une expression sensible d’une réalité invisible. Ils contribuent aussi à imprimer cette réalité en nous. La réalité invisible, c’est un chemin au « désert », comme Jésus le parcouru jadis, poussé par l’Esprit. Un temps de conversion et de préparation à la restauration de l’alliance, tourné vers Pâques. Le dépouillement du « désert » pourra marquer notre quotidien par le jeûne, un surcroit de prière et d’aumône.
Dans la liturgie, le violet sera de mise, couleur de la pénitence et du deuil. Pas de fleurs, pas d’acclamations, pas de chant de louange. Un soin particulier sera apporté à la lecture de la Parole de Dieu et au chant du psaume alterné avec l’assemblée. Pas de gloria ni d’alléluia dont on redécouvrira la force dans les solennités pascales. Enfin, offertoire silencieux et abstinence de chant d’envoi.
« Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel (…) un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser » (Qo 3, 1.4). Puisse ce temps du carême creuser dans notre paroisse un grand désir de Pâques !

.

Père Amaury, curé  

 

 

 

 

Je fus jadis coupé, agité et déposé. J’ai été un symbole et le demeure encore.
Je suis depuis près d’un an dans votre maison, peut-être dans chaque pièce ! Autrefois, selon la tradition, on m’aurait trouvé près du lit, des tombes familiales, à l’étable et auprès des ruches.
Avant d’être choisi et pris, je gardais la même robe hiver comme été. Mais ma vie terrestre a été interrompue comme celle de Jésus et associée à sa croix. Désormais bénit, quelques mois ont suffi pour me flétrir, me voilà sec et doré.
Vous avez trouvé ?
Ne me jetez pas! Apportez-moi au presbytère ou au fond des églises avant le 26 février 2020, afin que je finisse dignement et que mes cendres marquent bientôt chacun de vos fronts…

.

Père Amaury, curé !

pape5Ne nous lassons jamais de consacrer du temps et de prier avec l’Écriture Sainte, pour qu’elle soit accueillie « pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu. » […]

J’établis donc (écrit le Pape François) que le IIIème Dimanche du Temps Ordinaire soit consacré à la célébration, à la réflexion et à la proclamation de la Parole de Dieu. Ce dimanche de la Parole de Dieu viendra ainsi se situer à un moment opportun de cette période de l’année, où nous sommes invités à renforcer les liens avec la communauté juive et à prier pour l’unité des chrétiens. Il ne s’agit pas d’une simple coïncidence temporelle : célébrer le Dimanche de la Parole de Dieu exprime une valeur œcuménique, parce que l’Écriture Sainte indique à ceux qui se mettent à l’écoute le chemin à suivre pour parvenir à une unité authentique et solide. […]

En tant que chrétiens, nous sommes un seul peuple qui marche dans l’histoire, fort de la présence du Seigneur parmi nous qui nous parle et nous nourrit. Ce jour consacré à la Bible veut être non pas « une seule fois par an », mais un événement pour toute l’année, parce que nous avons un besoin urgent de devenir familiers et intimes de l’Écriture Sainte et du Ressuscité, qui ne cesse de rompre la Parole et le Pain dans la communauté des croyants.

Pape François,
Extraits de sa lettre sur le dimanche de la Parole de Dieu

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce début d’année, il est de coutume de s’adresser nos vœux de santé, de réussite, de bonheur... Vos prêtres aussi voudraient à travers ces lignes vous présenter leurs vœux.

Comme leur vie, leurs lèvres et leurs mains ont été consacrées pour manifester et communiquer la bénédiction du Père, c’est par les mots du Livre des Nombres qu’ils s’adressent à vous, paroissiens habituels, ou vous qui tombez par hasard sur ces lignes :
« Que le Seigneur te bénisse et te garde !
  Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !
  Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! »

 

Au long de cette année, nous mettrons toute notre énergie à servir votre relation avec le Seigneur, car c’est bien là l’essentiel et la source de tout bien.

 

Père Amaury, père Christian, père Jean-Davy