Je fus jadis coupé, agité et déposé. J’ai été un symbole et le demeure encore.
Je suis depuis près d’un an dans votre maison, peut-être dans chaque pièce ! Autrefois, selon la tradition, on m’aurait trouvé près du lit, des tombes familiales, à l’étable et auprès des ruches.
Avant d’être choisi et pris, je gardais la même robe hiver comme été. Mais ma vie terrestre a été interrompue comme celle de Jésus et associée à sa croix. Désormais bénit, quelques mois ont suffi pour me flétrir, me voilà sec et doré.
Vous avez trouvé ?
Ne me jetez pas! Apportez-moi au presbytère ou au fond des églises avant le 26 février 2020, afin que je finisse dignement et que mes cendres marquent bientôt chacun de vos fronts…

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Père Amaury, curé !