ppmh 2017A partir du premier dimanche de l’Avent, le 3 décembre, lors de nos liturgies, nous dirons la prière du Notre Père selon la nouvelle traduction liturgique de la Bible. Bien sûr, nous pourrons aussi l’adopter pour notre prière personnelle.

Une phrase est modifiée. On ne dira plus : « Ne nous soumets pas à la tentation », mais : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». La formulation actuelle, en vigueur depuis 1966, n’est pas fausse, bien sûr. Mais elle peut se révéler ambiguë, laisser planer un doute : Dieu voudrait-il nous soumettre à la tentation, nous exposer au danger de céder au mal ?

notre pereL’ambigüité est désormais levée : nous n’avons pas peur de Dieu. Ce n’est pas lui qui nous tente, c’est le Tentateur. Nous demandons à Dieu de nous donner sa force lorsque nous faisons face à la tentation, au combat spirituel. Nous le prions pour qu’avec sa grâce, nous ne cédions pas, nous ne tombions pas dans le piège. Retiens-nous, Seigneur, rends-nous capables de faire les bons choix, ne nous laisse pas entrer en tentation.

Que cette nouvelle traduction renouvelle notre ferveur lorsque nous disons ces mots, tant de fois répétés. Et que notre prière nous fasse progresser dans la confiance en Dieu et redoubler d’ardeur dans le combat contre nos tentations.

 

Père Pierre-Marie HASCAL, curé