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Frères et sœurs, alors que la pandémie s’estompe et que se détendent enfin les mesures sanitaires si contraignantes dans les églises et la vie publique, nos préoccupations sont tournées vers l’Orient où nos frères slaves se déchirent.

Nous aspirions tant à la paix depuis des mois et voici qu’un grave conflit nous secoue profondément… Un combat en chasse un autre, d’une autre nature, et jamais de tranquillité !

L’histoire nous apparaît comme une succession de combats. Nous levons les yeux vers le Ciel et crions : « viennent les cieux nouveaux et la nouvelle terre  ! »

En ce début de Carême, le Seigneur nous adresse cette parole : «  va d’abord te réconcilier avec ton frère. » Car la paix intérieure n’est pas étrangère aux grands désordres internationaux. Toute âme qui s’abaisse par le péché abaisse le monde. Toute âme qui s’élève par la grâce élève le monde.

C’est pourquoi, outre les élans de solidarité qui iront gonfler de nombreuses initiatives locales en faveur des victimes de la guerre en Ukraine, chacun est invité à prier et jeûner, à se plonger dans la miséricorde inépuisable de Dieu.
Au fil des trois soirées de Carême proposées par la paroisse, on contemplera cette miséricorde et la façon d’être personnellement réconcilié : « par le ministère de l’Église, qu’Il te donne le pardon et la paix ! »

Père Amaury, curé