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Chers amis, je remarque que depuis bientôt 4 ans, les appels plus ou moins originaux à s’organiser pour nettoyer nos églises ont trouvé bien peu d’échos dans notre communauté…
Serions-nous trop douillets pour saisir périodiquement un balai ou un chiffon ?
Dans ma précédente paroisse, la très royale cathédrale Saint-Louis, un beau groupe d’anciens cadres supérieurs se donnait généreusement dans ce service ! L’ardeur à l’ouvrage n’empêchait pas la convivialité.

Il est pourtant bien nécessaire de faire du ménage. Le Seigneur lui-même s’y adonne en parabole pour retrouver ce qui était perdu : « si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? » (Lc 15, 8).

A l’aube du Carême, cette symbolique nous rejoint, car il est bon chaque année de remettre de l’ordre. Dans notre vie spirituelle bien sûr, mais aussi dans nos comportements, et pourquoi pas dans l’exercice d’un ménage extérieur ?
Car les démarches extérieures expriment et impriment l’intériorité, comme pour le jeûne, le partage et la prière.

De belles conférences de Carême sur les « fins dernières » nous motiveront peut-être au grand ménage pour retrouver la splendeur première de notre baptême !

 

Père Amaury, curé